Gaël El Masri, Directeur de Développement de Panaco

Gaël El Masri, à quel point votre entreprise Panaco est-elle impliquée dans le secteur minier ?

Nous avons toujours été très présents et impliqués dans le secteur minier. Cela fait plus de 40 ans que Panaco existe au Katanga. Très récemment, nous avons obtenu la certification officielle, ce qui nous permet de prouver que notre matériel est de qualité et à la hauteur des exigences de notre clientèle. Nous travaillons avec de grandes entreprises internationales telles que Schneider et d’autres sociétés internationales euro- péennes surtout, et cela confirme le fait que Panaco soit très fort dans le do- maine électrique.

Quelles difficultés rencontrez-vous en tant qu’entrepreneur?

Aujourd’hui, nos clients ont du mal à nous payer parce qu’ils ont eux-mêmes des problèmes financiers à cause de l’environnement fiscal, entre autres. La lourdeur des formalités de dédouane- ment, la lourdeur des taxes par exemple. Nous sommes également confrontés à ces problèmes.


Qu’avez-vous pensé du thème de cette année, « Doper le potentiel économique de la RDC comme croissance durableet équitable » ? Et comment est-ce que Panaco contribue à la croissance économique du Katanga et du pays en général ?

Je pense que si Panaco arrivait à se développer autant qu’il le voudrait, nous pourrions développer plus d’actions so- ciales. Ce dont je parle c’est de l’emploi au sein de notre entreprise. Vous savez mieux que moi que l’emploi est un boos- ter d’économie locale, donc provinciale. Dynamiser l’emploi aurait bien sûr un impact sur le développement du pays.En quoi votre participation à la 4e édition du KBM est-elle différente par rapport aux autres années ?

Nous nous sommes toujours impliqués de la même façon dans toutes les édi- tions du KBM. Panaco est impliqué sen- timentalement parce que nous sommes Katangais et c’est un événement katan- gais. Donc nous sommes particulière- ment impliqués. On remercie Costas et Anne Coursaris pour leur confiance. Ils peuvent compter sur nous. Nous serons là chaque année, comme il le faut.